Le coup de vent

Sur sa terrasse, elle ne faisait rien. Rien qu’exister, parce qu’aucune obligation ne la forçait à accomplir la moindre action. Elle appréciait l’ennui, qui engendrait chez elle une certaine lascivité. Elle n’avait même pas conscience que cet ennui était un luxe. Mais soudain, tandis qu’elle observait l’un des nuages prendre la forme d’un petit diable, elle se sentit observée. Elle se retourna, elle le vit, et le vent se mit à souffler.

L.W.

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