À chaque fois qu’elle voyait l’un de ces mécanismes se mettre en marche, son cœur fondait. L’automate rejouait une musique du passé, tandis que les petites poupées sortaient de leur sommeil. Sur cet air de fête foraine d’antan, les danseuses tournoyaient et faisaient de petits bonds. Qu’elles étaient mignonnes. Elle avait eu envie de leur ressembler. Elle avait mis du rouge sur ses joues, et accentué ses cils. Sur les photographies, probablement que son regard trahirait son émerveillement.
L.W.
Photos ci-dessus : Yves Lassueur
Photo ci-dessous : Jean-Claude Péclet
Modèle : Lulu Wite
Merci au Musée Baud, qui nous a accueilli chaleureusement et permis de prendre ces photos.
